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Jeudi 31 août, dernier
jour sur la pirogue Vezo, cette fois le départ aura lieu
encore plus tôt (tout le monde debout à 5h), on aura
la chance d'apercevoir une baleine et son petit à 30 mètres
environ de l'embarcation. Un peu plus tard dans la journée
c'est un vieux crevettier Coréen que nous croiserons, signe
que nous approchons.
14h00;
ça y est, on est en vue, à tribord l'île aux
pirates (faut bien qu'il y en ait une...) et en ligne de proue la
ville de Morombe. Je n'aurais malheureusement pas le temps de
m'éterniser dans cette ville où tout semble figé
sur les ruines d'une architecture colonialiste. En effet, je pars
le soir même à 22h00 pour Tuléar, le prochain
départ n'est que trois jours plus tard et je ne peut absolument
pas me permettre de rester aussi longtemps. C'est alors que je vais
devoir endurer l'épisode le plus douleureux de mon périple,
en effet ce sont plus de 20h de trajet qui m'attendent dans une
promiscuité extrème. Le camion est plein, certainement
une centaine de personnes auxquelles se rajoutent marchandises et
bétails (quand je vous disais que ce voyage était
loin d'être de tout repos...)
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